À l’Arzhel, la pièce, Frousses écossaises, a réuni 400 spectateurs en quatre séances. Le jeu des comédiens a fait l’unanimité. Mais pas seulement. « J’ai beaucoup aimé la mise en scène, le décor et les effets spéciaux », savoure Jean-Yves, d’Ercé-près-Liffré.
À la fin du dernier acte de la pièce de Jean-Luc Felgeirolle, où des randonneurs, un soir d’orage, s’abritent dans un château écossais hanté, le public a envahi la scène pour comprendre comment la table tourne seule et comment les portraits au mur tremblotent.
« Ils m’ont posé de nombreuses questions, confie Hervé Davoult, concepteur du décor. Je suis bon bricoleur. J’ai lu intégralement le script, puis imaginé le décor. Pour la traversée du mur par un fantôme, il m’a fallu imaginer une solution. Les murs du château sont en papier peint sur du polystyrène. Pour la cheminée et le tour de porte, j’ai fait une peinture à l’éponge avec quatre couches de teintes différentes pour retrouver l’aspect pierre, des saignées pour imiter les joints de pierre. »
Il ajoute : « Les effets spéciaux ont été assurés par Jean-Luc Houizot pour le son et Franck pour la lumière. La table tournante est l’œuvre du comédien Jean-François Monnerie. »
Quant au décorateur, il a passé toute la représentation derrière la scène pour faire souffleur, bruiter et animer le décor, parfois aidé par des comédiens hors scène.