Régis Caillard, âgé 50 ans, a fait un peu de théâtre à l’école. Mais, c’est en 2010 qu’il débute sa carrière au sein de la troupe des Starméliens. « Je connaissais Gaël Hardy, le président de l’association. Un jour, il m’a proposé d’essayer. »
Depuis, il a pas mal endossé de costumes : un psychologue un peu dérangé, dans Et Dieu créa les fans, en 2015 ; un fantôme, dans Frousses écossaises, en 2017, ou Bernard-le-faire-part, dans Bandit chéri, en 2018 et bien d’autres.
Cette année, avec son physique de rugbyman, il endosse encore le rôle du méchant, celui qui veut assassiner sa cousine pour l’héritage dans Appelez-moi bichette. « Le plus difficile, c’est de maîtriser son texte avec la gestuelle, un peu comme une chorégraphie. J’essaye de trouver le bon niveau de jeu, ne pas en faire de trop ou trop peu. »
Et pour le trac ? « Avant la levée du rideau, on fait des exercices de relaxation. Au bout de quelques minutes sur scène, si le public accroche, après, ce n’est plus que du plaisir. »
Comme chaque année, Madame sera dans le public à chacune des séances. La première a fait salle comble. « On a refusé du monde », confie Jean-Luc, Houizot, à la régie son.
Samedi 6 avril, à 20 h 30, au théâtre, à l’Arzhel ; dimanche 7 avril, à 15 h. Gratuit.